Tuesday, January 20, 2004

Voices from the Past

Edward G. Brown has been charming me for the past couple of days with his impressions of life in Iran circa 1890. He is an agreeable fellow, with a gentle and generous soul. He was educated at Cambridge and has some interesting approaches to the study of foreign languages.

A Mindless memorization of grammar rules, he views about as useful as knowing the number of stones used in building the pyramids. Pick a text, he suggests, a dictionary, and someone to help you read… go at it and see what happens. This I like a lot.

And then I reached for my Homer in French and poof, much joy and a couple of hours of excitement in a blink! Ancient Greeks sound enthralling in French. Have a look: here is Sarpedon’s speech in Book XII of the Iliad (paragraph13 of this English translation):

Glaucos, pourquoi nous donne-t-on tant de privilèges en Lycie, places d’honneur, et viandes, et coupes pleines ? pourquoi nous contemplent-ils tous,là-bas,comme des dieux ?pourquoi jouissons-nous,sur les rives du Xanthe,d’un immense domaine, un beau domaine aussi propre aux vergers qu’aux terres a blé ? Notre devoir des lors n’est-il pas aujourd’hui de nous tenir, comme de juste, au premier rang des Lyciens, pour répondre a l’appel de la bataille ardente ? Chacun des Lyciens a la forte cuirasse ainsi pourra dire : « Ils ne sont pas sans gloire, les rois qui commandent dans notre Lycie, mangeant de gras moutons et buvant un doux vin de choix. Ils ont aussi, parait-il, la vigueur qui sied a des braves, puisqu’ils se battent au premier rang des Lyciens ! »Ah !doux ami ! si échapper a cette guerre nous permettait de vivre ensuite éternellement, sans que nous touchent ni l’age ni la mort, ce n’est t’expédierais vers la bataille ou l’homme acquiert la gloire. Mais, puisqu’en fait et quoi qu’on fasse, les déesses du trépas sont la embusquées, innombrables,et qu’aucun mortel ne peut ni les fuir ni leur échapper,allons voir si nous noverons la gloire a un autre, ou bien si c’est un autre qui nous la donnera,a nous. »


Since I live in the land of the cynics, I couldn’t resist the temptation of offering this poetic parody as well. Pope can be witty. But if you want a profound renunciation of all that might have struck you as decent in Sarpedon, do read this cantankerous, petty spirited, monotone written by someone who never tires of lecturing us about the wisdom of the ancients. Who, I wonder, is supposed to educate the educators?

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